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« Maître des âmes », Peter Tremayne 13 septembre, 2010
Pendant les vacances, j’ai pas mal lu… merci le sport à la télé!
Je me suis notamment battue avec Le Maître des âmes de Peter Tremayne.
Présentation de l’éditeur
Trompé par des naufrageurs, un navire s’échoue en terre Ui Fidgente. Sauvé par des religieuses de l’abbaye de Ard Fhearta, le seul survivant tente d’échapper à ses assaillants en se faisant passer pour un moine, mais assiste, impuissant, au meurtre de l’abbesse et à l’enlèvement de six novices. Pour les retrouver, Fidelma de Cashel et son compagnon Eadulf sont envoyés sur place, au grand dam de la population locale, peu disposée à venir en aide aux représentants officiels d’un royaume autrefois ennemi. Sans autre appui que son instinct, la plus célèbre dalaigh du pays doit parcourir sans relâche les côtes irlandaises rongées par la corruption et les guerres de clans pour retrouver la trace des ravisseurs et de leur chef, le » maître des âmes » , un homme prêt à tous les sacrifices pour renverser le pouvoir en place.
Biographie de l’auteur
Peter Tremayne, de son vrai nom Peter Berresford Ellis, est passionné de culture celte. Né le 10 mars 1943, il s’est fait connaître avec des récits fantastiques fondés sur les mythes et légendes celtiques et reçoit en 1988 l’Irish Post Award, en reconnaissance de ses apports importants à l’étude de l’Histoire irlandaise. Entre 1983 et 1993, il écrit huit thrillers sous le nom de Peter MacAlan, puis se lance dans la rédaction des mystères de Soeur Fidelma, série qui compte aujourd’hui dix-huit titres. Peter Tremayne est membre de la Society of Authors ainsi que de la Crime Writers Society.
Mon avis
Pour info, un dálaigh est une sorte d’avocat ou de juge… en tous cas, une personne de justice qui se déplace pour règler les litiges.
J’ai déjà lu Le Suaire de l’archevêque et La Ruse du serpent avec le même personnage, et c’est pour ça que j’ai acheté cet opus. A mon avis, il faut vraiment aimer les moniales, l’Irlande et le VIIème siècle pour accrocher… sans compter que de nombreux mots gaéliques sont employés! … Et, le gaélique, « ça s’écrit comme « caoutchouc » et ça se prononce « plastique »", Comme dit notre copain Didier! Je vais vous donner un petit exemple de ce qu’on peut rencontrer assez communément dans les pages :
» – le premier est frère Feólaigid.
Frère Cú Mara éclata de rire. (…)
Conrí et le couple de religieux échangèrent un regard étonné avant de suivre le rechtaire. Il s’arrêtèrent devant les portes grandes ouvertes d’un bâtiment à l’écart, également édifié à proximité d’un ruisseau et très semblable à la tech-nigid. Ils furent accueillis par une odeur douceâtre. Quelqu’un semblait occupé à couper du bois. »
Voili voilou, c’était juste pour vous donner une idée…Cela dit, les enquêtes sont pleines de rebondissements et les personnages pittoresques. C’est très exotique pour des lecteurs du XXIème siècle.