- Accueil
- > Archives pour mai 2017
« For your Babies », Simply Red 23 mai, 2017
Ce soir, mon coeur bat à Manchester.
Ce soir, mon coeur bat à Manchester.
Le 10 mai 2017, le journal 20 Minutes a publié un article qui a attiré mon attention et qui affirmait que, selon une étude, les anti-douleurs seraient inefficace en cas de manque de sommeil.
Je vous encourage à lire l’article si, comme moi, vous cherchez toujours des solutions à la prise en charge de la douleur.
Ce jour là, j’étais d’autant plus sensible à tout ce qui pouvait porter sur la douleur que c’était mon anniversaire des 11 ans avec la maladie…
Maintenant qu’on est moins dans la folie de l’élection ou dans la grosse monopolisation d’attention, on peut jeter un œil sur les bulletins de vote de cette présidentielle et bien rigoler :
Personnellement, bien sûr, j’adore celui-ci :
Source : Hitek
Si, comme nous, vous avez dû remplir les formulaires d’inscription au lycée pour votre enfant et qu’on vous demandait son INE (numéro d’Identification National des Etudiants)… Vous vous êtes rendu compte que c’est une grosse galère. Et contrairement à ce qu’on a trouvé sur internet, chez nous, il n’est pas marqué sur les certificats de scolarité…
On l’a trouvé sur la facture de cantine!
Source : clg Lebrun Montmorency
Sur l’exemple, vous voyez que c’est sous la classe : N° national
J’espère que cette petite astuce vous sera utile!
J’aime beaucoup ce poème. ..
Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l’âme et le front.
Ceux qui d’un haut destin gravissent l’âpre cime.
Ceux qui marchent pensifs, épris d’un but sublime.
Ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour,
Ou quelque saint labeur ou quelque grand amour.
C’est le prophète saint prosterné devant l’arche,
C’est le travailleur, pâtre, ouvrier, patriarche.
Ceux dont le coeur est bon, ceux dont les jours sont pleins.
Ceux-là vivent, Seigneur ! les autres, je les plains.
Car de son vague ennui le néant les enivre,
Car le plus lourd fardeau, c’est d’exister sans vivre.
Inutiles, épars, ils traînent ici-bas
Le sombre accablement d’être en ne pensant pas.
Ils s’appellent vulgus, plebs, la tourbe, la foule.
Ils sont ce qui murmure, applaudit, siffle, coule,
Bat des mains, foule aux pieds, bâille, dit oui, dit non,
N’a jamais de figure et n’a jamais de nom ;
Troupeau qui va, revient, juge, absout, délibère,
Détruit, prêt à Marat comme prêt à Tibère,
Foule triste, joyeuse, habits dorés, bras nus,
Pêle-mêle, et poussée aux gouffres inconnus.
Ils sont les passants froids sans but, sans noeud, sans âge ;
Le bas du genre humain qui s’écroule en nuage ;
Ceux qu’on ne connaît pas, ceux qu’on ne compte pas,
Ceux qui perdent les mots, les volontés, les pas.
L’ombre obscure autour d’eux se prolonge et recule ;
Ils n’ont du plein midi qu’un lointain crépuscule,
Car, jetant au hasard les cris, les voix, le bruit,
Ils errent près du bord sinistre de la nuit.
Quoi ! ne point aimer ! suivre une morne carrière
Sans un songe en avant, sans un deuil en arrière,
Quoi ! marcher devant soi sans savoir où l’on va,
Rire de Jupiter sans croire à Jéhova,
Regarder sans respect l’astre, la fleur, la femme,
Toujours vouloir le corps, ne jamais chercher l’âme,
Pour de vains résultats faire de vains efforts,
N’attendre rien d’en haut ! ciel ! oublier les morts !
Oh non, je ne suis point de ceux-là ! grands, prospères,
Fiers, puissants, ou cachés dans d’immondes repaires,
Je les fuis, et je crains leurs sentiers détestés ;
Et j’aimerais mieux être, ô fourmis des cités,
Tourbe, foule, hommes faux, coeurs morts, races déchues,
Un arbre dans les bois qu’une âme en vos cohues !
Victor Hugo, Les Châtiments
En ce moment, Alexis est en congrès et je suis seule avec les garçons. Ça se passe très bien, même si, avec la pleine lune, ma petite famille de loups-garous peine à dormir!
J’avais du mal à me laisser aller au sommeil, du coup, je me suis joué la chanson suivante qui est une berceuse : « Lullaby Love » de Roo Panes.
Et alors même que j’avais l’impression de sombrer dans un rêve, une furieuse envie de pipi m’a saisie. C’est l’effet magique du gars qui rame sur l’eau sombre et froide. Du coup, endormissement loupé, grosses cernes et lecture effrénée. Alors, toi qui veux te visionner cette video le soir, méfie toi de l’effet pipifaiseur!
Parce que, après toute la tension de la campagne présidentielle, ça me paraissait indispensable de relâcher la pression!
Un jour viendra, où ça ne nous semblera pas si farfelu, et, après tout, pourquoi pas?