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Aujourd’hui, nous fêtons les Morts 2 novembre, 2018
Je suis catastrophée de voir combien les médias mélangent tout et font la fête aux Morts depuis Halloween. Hier, nous étions Toussaint (qui, comme son nom l’indique, est la fête des Saints… pas super dur!) et, aujourd’hui, nous sommes le jour de la Fête des Morts.
Pour l’occasion, Robin a dessiné « sa » Catrina.
La Catrina, appelée à l’origine « La Calavera Garbancera », est un personnage populaire de la culture mexicaine ; il s’agit d’un squelette féminin vêtu de riches habits et portant généralement un chapeau.
On attribue en général son origine au personnage créé vers 1912 par le caricaturiste mexicain José Guadalupe Posada.
Ce personnage de squelette est inspiré à la fois de traditions européennes (notamment de l’art macabre médiéval) et indigènes préhispaniques (en particulier du culte de la déesse aztèque de la mort Mictecacihuatl, mais aussi d’autres mises en scène de squelettes).
Au cours du xxe siècle, ce personnage a été décliné sous de nombreuses variantes, et est devenu une figure emblématique de la fête des morts mexicaine et de la culture mexicaine en général.
Le mot « catrina » est la variante féminine du mot espagnol « catrín » qui désigne, de manière générale, une personne élégante, habillée avec goût, et au Mexique, de manière plus spécifique, un homme paresseux à l’élégance excessive et ridicule.
Le mot « calavera » qui lui est souvent apposé, désigne un crâne humain, une tête de mort.
Ce personnage a une fonction de memento mori, destiné à rappeler que les différences de statut social n’ont aucune importance face à la mort. En effet, la critique de Posada était explicitement dirigée contre les « garbanceras », des femmes d’origine indigène qui mangeaient (ou vendaient, selon les sources) des pois chiches (« garbanzos » en espagnol), ou une préparation à base de pois chiches (la garbanza), qui méprisaient leur classe sociale et copiaient la mode et les usages européens, en portant de grands chapeaux décorés de tous les ornements possibles, en délaissant et en méprisant leurs origines et les coutumes locales pour se donner l’air d’avoir accédé à un niveau social supérieur à leur condition, selon les critères des castes définies par la société coloniale. (Wikipedia)
Et, puisqu’on est dans le thème, voici la « Danse Macabre » de Camille Saint-Saëns que m’a fait découvrir Arthur lorsqu’il était au collège.
C’est une fête, rien ne dit qu’il faut être triste.