Donjon et Jardin

 

”Nos Absents”, Grand Corps Malade 25 mars, 2024

Classé dans : Chanson — donjonetjardin @ 16:36

Mon amie Cathy vient de m’annoncer une bien triste nouvelle : le décès de sa maman.

Cette dame, partie très brutalement,  était un grand soutien pour sa famille. Avec moi, elle avait toujours été très gentille. Demain, Cathy et Eléonore vont lui dire au revoir. A elles, je pense.

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C’est pas vraiment des fantômes

Mais leur absence est tellement forte

Qu’elle crée en nous une présence

Qui nous rend faible ou nous supporte

C’est ceux qu’on a aimés qui créent un vide presque tangible

Car l’amour qu’on leur donnait est orphelin et cherche une cible

 

Pour certains on le savait, on s’était préparé au pire

Mais d’autres ont disparu d’un seul coup, sans prévenir

On leur a pas dit au revoir, ils sont partis sans notre accord

Car la mort a ses raisons que notre raison ignore

 

Alors on s’est regroupé d’un réconfort utopiste

À plusieurs on est plus fort mais on n’est pas moins triste

C’est seul qu’on fait son deuil, car on est seul quand on ressent

On apprivoise la douleur et la présence de nos absents

 

Nos absents sont toujours là, à l’esprit, dans nos souvenirs

Sur ce film de vacances, sur ces photos pleines de sourires

Nos absents nous entourent et resteront à nos côtés

Ils reprennent vie dans nos rêves, comme si de rien n’était

 

On se rassure face à la souffrance qui nous serre le cou

En se disant que là où ils sont, ils ont sûrement moins mal que nous

Alors on marche, on rit, on chante, mais leur ombre demeure

Dans un coin de nos cerveaux, dans un coin de notre bonheur

 

Nous, on a des projets, on dessine nos lendemains

On décide du chemin, on regarde l’avenir entre nos mains

Et au cœur de l’action, dans nos victoires ou nos enfers

On imagine de temps en temps que nos absents nous voient faire

 

Chaque vie est un miracle, mais le final est énervant

Je me suis bien renseigné, on n’en sortira pas vivant

Il faut apprendre à l’accepter pour essayer de vieillir heureux

Mais chaque année nos absents sont un petit peu plus nombreux

 

Chaque nouvelle disparition transforme nos cœurs en dentelle

Mais le temps passe et les douleurs vives deviennent pastel

Ce temps qui, pour une fois, est un véritable allié

Chaque heure passée est une pommade, il en faudra des milliers

 

Moi, les morts, les disparus, je n’en parle pas beaucoup

Alors j’écris sur eux, je titille mes sujets tabous

Ce grand mystère qui nous attend, notre ultime point commun à tous

Qui fait qu’on court après la vie, sachant que la mort est à nos trousses

 

C’est pas vraiment des fantômes

Mais leur absence est tellement forte

Qu’elle crée en nous une présence

Qui nous rend faible ou nous supporte

C’est ceux qu’on a aimés qui créent un vide presque infini

Qu’inspirent des textes premier degré

 

Faut dire que la mort manque d’ironie

Source : Lyrics

emoticones3d117.gif

 

1 Commentaire

  1.  
    cathy
    cathy écrit:

    Merci beaucoup ma petite magali
    On t’embrasse bien fort

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