Ce week end pascal, Arthur est venu passer quelques jours à la maison. On ne l’avait pas vu depuis plusieurs semaines, et ça nous a fait beaucoup de bien.
Il a été adorable, comme toujours. Il avait vu Dune 2 il y a peu et a tellement aimé qu’il a voulu le partager avec nous.
Il nous a proposé d’aller à la seule séance en V.O. à 17h30. Pour moi, avec le diurétique, ça veut dire me lever vers 7h comme j’ai environ une plage pipi de 10h. Seul jour possible : le samedi, pour cause de changement d’heure.
J’étais tellement inquiète de ne pas tenir que j’étais réveillée à 5h30. Je bois un minimum dans la matinée, et plus du tout à partir de 13h. Dernière précaution, petit pipi avant le début.
Problème : le film dure 3h.
A 19h, je craque et je décide de rater un peu du film. J’en profite pour regarder où en est ma pompe. C’est le moment de changer la cassette. Je pensais avoir plus de temps, mais j’avais changé la tubulure la veille et j’avais perdu, du coup, plus d’une heure de réservoir.
Alors, je suis retournée dans la salle (on était au fond, je n’ai embêté personne) et j’ai pris le sac que j’avais préparé exprès. Je me suis installée dans l’entrée du cinéma et, avec l’aide d’Alexis qui m’a rejointe, j’ai changé ma cassette.
On est retournés voir la fin du film. Arthur nous a raconté ce qu’on avait manqué. C’est bien , mais ce n’est pas pareil que de voir le film, le savourer dans son entièreté. Même si on l’a beaucoup aimé.
Et pourtant, j’avais pris mes précautions.
Ma généraliste m’a proposé une super solution : la couche. Je lui ai expliqué que, malgré certaines publicités, aucune femme n’aime se faire pipi dessus, que c’est une question de dignité…
Conclusion, je m’occupe à la maison et, quand mes enfants sont là, c’est juste parfait.
La Mise au tombeau est le dernier épisode de la Passion du Christ, devenu un sujet de l’iconographie chrétienne. Les représentations de cet événement se fondent sur les récits de la mort du Christ dans les évangiles de Jean (19, 38-42), Luc (23, 50-55), Marc (15, 43.49) et Matthieu (27, 55-61).
Celle que je connais le mieux est celle de St Pierre à Moissac.
Et cette Mise au Tombeau a ça d’exceptionnel que Marie porte une alliance.
Et même si ce moment est affreux, c’est la perte d’un Fils, la perte d’un guide, la perte du Messie, c’est aussi un passage obligatoire pour entrer dans la Lumière : ”Si le grain ne meurt…”
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