Donjon et Jardin

 

La Belle et la Bête, une leçon d’humilité 22 décembre, 2012

Classé dans : La Bibliothèque,La Boîte à  images — donjonetjardin @ 14:31

Il est une histoire qui me touche à différents titres. C’est la Belle et la Bête.

J’adore ce récit sur la vanité et l’humilité. Une des versions les plus anciennes est celle d’Apulée au IIème siècle. J’aime beaucoup le conte de Mme Leprince de Beaumont. Cliquez sur le lien suivant pour le texte en français : clic.

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Europa’s fairy book (1916) New York ; London

Vous n’avez pas pu échapper à la version Disney :

LaBelleEtLaBete Lire dans La Boîte à  images

Source : Albator.com

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Source :  Disney-Mind

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Mais, même si j’aime beaucoup la version Disney (qui n’est pas très fidèle au texte, mais a une identité cohérente propre), un film reste indétrônable à mes yeux, c’est la version de Jean Cocteau (1946):

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Vous pouvez le regarder ici :

Image de prévisualisation YouTube

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Source : Vodkaster

 L’inspection académique du Rhône a beaucoup travaillé sur l’étude du film : Ac-Lyon

 La Belle et la Bête est une histoire intemporelle qui a été reprise sous forme de série télé avec Ron Perlman (Le Nom de la Rose) et  Linda Hamilton (Terminator).

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Une nouvelle série est sortie aux USA cet automne avec Kristin Kreuk. Elle transforme la Bête en produit de manipulation génétique:

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Image de prévisualisation YouTube

 

 Une version moderne sous forme de film porte le nom de Sortilège en français et Beastly en anglais. En voici la bande annonce :

 Image de prévisualisation YouTube

Quelle que soit la version, c’est une histoire que j’aime énormément!

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Léo Loden, un de la Canebière… 31 octobre, 2012

Classé dans : La Bibliothèque,Marseille — donjonetjardin @ 15:27

Comme j’ai terminé Une Place à prendre de J.K. Rowling, j’avais besoin de faire la coupure en lisant des choses drôles.

J’ai alors replongé dans les Léo Loden

Léo Loden, un de la Canebière... dans La Bibliothèque PlancheS_35520

Ancien commissaire de police à l’Evêché, à Marseille, Léo Loden se reconvertit et devient détective privé. Aidé de son oncle Tonton Loco et de sa petite amie Marlène, inspecteur de police, il résout les affaires entre un pastis et un coup de feu.

Ses enquêtes l’emmènent dans toute la France ; Marseille, bien sûr (même si c’est sans complaisance : « Un Marseillais ? J’aurais préféré quelqu’un d’honnête. »), mais aussi Strasbourg, Lyon, Lille, Toulouse, Gordes, Bordeaux, la Bretagne… et même en Europe : Bruxelles.

Voici l’équipe qui lui a donné la vie : 

image-varxxq999-loden-large Lire dans Marseille

A l’occasion de la sortie du dernier de la série Léo Loden, Christophe Arleston (au centre), le coscénariste Loïc Nicoloff (à gauche) et le dessinateur Serge Carrère ont rencontré leurs lecteurs, hier, à la librairie de la Licorne à Aix.Photo DR

Source : Var Matin

Si vous souhaitez tester vos connaissances, cliquez sur le lien suivant : Quizz

Moi qui en suis partie, j’adore retrouver Marseille au détour d’une case, reconnaître un bout du port, de Centre Bourse, le Palais Longchamp, la Bonne Mère…

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Source : Coin BD

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Source : Bedetheque  

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Source : Photos Marseille

Pour tous les amoureux de Marseille…

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« Une Place à prendre », J.K. Rowling 27 octobre, 2012

Classé dans : La Bibliothèque — donjonetjardin @ 15:40

Je viens de terminer Une Place à prendre.

 

J’ai bien aimé.

J’avais entendu beaucoup de choses et notamment que c’était pas mal « pour quelqu’un qui n’avait encore écrit que des romans pour les gosses »…

D’abord, moi, j’ai adoré lire Harry Potter… Et puis, un vrai écrivain peut changer de public suivant son propos.

Voici le résumé qu’en donne l’éditeur :

Bienvenue à Pagford, petite bourgade anglaise paisible et charmante : ses maisons cossues, son ancienne abbaye, sa place de marché pittoresque… et son lourd fardeau de secrets. Car derrière cette façade idyllique, Pagford est en proie aux tourmentes les plus violentes, et les conflits font rage sur tous les fronts, à la faveur de la mort soudaine de son plus éminent notable. Entre nantis et pauvres, enfants et parents, maris et femmes, ce sont des années de rancunes, de rancœurs, de haines et de mensonges, jusqu’alors soigneusement dissimulés, qui vont éclater au grand jour et, à l’occasion d’une élection municipale en apparence anodine, faire basculer Pagford dans la tragédie. Attendue de tous, J.K. Rowling revient là où on ne l’attendait pas et signe, avec ce premier roman destiné à un public adulte, une fresque féroce et audacieuse, teintée d’humour noir et mettant en scène les grandes questions de notre temps.

Le sujet  pourrait sembler léger, mais l’histoire est lourde des souffrances tues des protagonistes… En gros, il ne faut pas s’attendre à une franche rigolade, même si le ridicule de certains personnages arrache quelques sourires.

Le registre employé passe du familier au soutenu avec rapidité et le vocabulaire m’a parfois arrêtée (j’ai cherché 2 mots dans le dictionnaire).

A lire si vous n’êtes pas rebutés par les gros ouvrages : 682 pages…

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Bounty Hunter, le chasseur de Bounty 11 septembre, 2012

Classé dans : La Bibliothèque,La Boîte à  images,La Pensée du jour,Les USA — donjonetjardin @ 17:07

C’est fou ce qu’on croise sur les routes des Etats Unis. Des camions pas comme chez nous :

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des automobiles

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et de camping-cars de chasseurs de primes (= Bounty Hunter ; mais, en fait, dans le cas présent, il s’agit juste du nom d’un modèle) :

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Peut-être était-ce Stephanie Plum?

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Dans le film Recherche bad boys désespérément (One for the Money), cette jeune femme travaillait pour Macy’s (un centre commercial équivalant les Galeries Lafayette ou le Printemps).

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Elle a été remerciée et se fait embaucher dans l’agence de recouvrement de caution judiciaire de son cousin Vinnie. Elle y fait la connaissance de Connie, la secrétaire italienne, elle part à la recherche de Morelli, le policier qu’elle a connu dans sa jeunesse, elle est formée par Ranger, le chasseur de primes hors compétition, et elle rencontre Lula, la prostituée toujours affamée.

J’adore toute la série. C’est par elle que j’ai découvert Janet Evanovich.

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Elle sortira le 19ème tome des Stephanie Plum en novembre. Seul obstacle : ils n’ont été traduits que jusqu’au 9ème, et parmi ceux-là, certains ne sont plus édités… mais on est tellement pris par l’histoire et les personnages, qu’on se lance dans l’aventure de l’anglais savoureux de Janet. C’est facile de les classer, ils comportent tous un numéro : One for the Money, Fearless Fourteen

Elle a écrit les « Between the numbers » dans lesquels nous faisons la connaissance de Diesel, lui aussi chasseur de primes, mais d’un autre genre, qui a dorénavant sa série aussi, les Wicked.

Vous pouvez aussi lire les aventures d’Alex Barnaby  et Sam Hooker (le champion automobile de circuit NASCAR) dont le 3ème tome est un roman graphique (une BD quoi).

Si vous êtes plus « histoire d’amour », vous pouvez vous tourner vers ses ouvrages écrits en collaboration, et ses oeuvres de jeunesse qui ont été rééditées. Comme elle le dit si bien :

Romance novels are birthday cake and life is often peanut butter and jelly. I think everyone should have lots of delicious romance novels lying around for those times when the peanut butter of life gets stuck to the roof of your mouth.” JE, 1988

« Les romans d’amour sont un gâteau d’anniversaire et la vie est souvent beurre de cacahuètes et confiture. Je pense que tout le monde devrait être entouré de tas de délicieux romans d’amour pour ces moments où le beurre de cacahuètes de la vie reste collé au palais. »

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Vie sauvage et paysage urbain 16 août, 2012

Classé dans : La Bibliothèque,Les USA — donjonetjardin @ 9:05

Depuis notre retour, j’ai eu le temps de trier un peu les photos. Prendre du recul m’a permis de me faire pas mal de remarques, notamment sur la place des animaux dans la vie des Californiens qu’ils soient des villes ou des champs. Nous avons rencontré des oiseaux de mer (assez classiques ; le dernier est un courlis à long bec)

Vie sauvage et paysage urbain dans La Bibliothèque Mouette-à-Malibu-300x225

Mouette-à-Sta-Monica-300x225 Animal dans Les USA

Oiseau-Sta-Monica-300x187 Lire

des poissons (comme cette carpe au Japanese Tea Garden)

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des écureuils (au Golden Gate Park)

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des éléphants de mer (vers Big Sur)

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une buse de Swainson (qui a attrapé un chien de prairie à 2 mètres de nous)

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et un raton laveur (une maman qui est venue chercher ses 3 petits qui nichaient sous la terrasse de la maison où nous étions à San Francisco):

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Un vrai inventaire à la Prévert (Paroles):

Une pierre
deux maisons
trois ruines quatre fossoyeurs
un jardin
des fleurs

un raton laveur

une douzaine d’huîtres un citron un pain
un rayon de soleil une lame de fond
six musiciens
une porte avec son paillasson
un monsieur décoré de la légion d’honneur

un autre raton laveur

un sculpteur qui sculpte des Napoléon
la fleur qu’on appelle souci
deux amoureux sur un grand lit
un receveur des contributions une chaise trois dindons
un ecclésiastique un furoncle
une guêpe
un rein flottant
une écurie de courses
un fils indigne deux frères dominicains trois sauterelles un strapontin
deux filles de joie un oncle Cyprien
une Mater dolorosa trois papas gâteau deux chèvres de Monsieur Seguin
un talon Louis XV
un fauteuil Louis XVI
un tiroir dépareillé
une pelote de ficelle deux épingles de sûreté un monsieur âgé
une Victoire de Samothrace un comptable deux aides-comptables un homme du monde deux chirurgiens trois végétariens
un cannibale
une expédition coloniale un cheval entier une demi-pinte de bon sang une moucne tsé-tsé un homard à l’américaine un jardin à la française
deux pommes à l’anglaise
un face-à-main un valet de pied un orphelin un poumon d’acier
un jour de gloire
une semaine de bonté
un mois de Marie
une année terrible
une minute de silence
une seconde d’inattention
et…
cinq ou six ratons laveurs
un petit garçon qui entre à l’école en pleurant
un petit garçon qui sort de l’école en riant
une fourmi
deux pierres à briquet
dix-sept éléphants un juge d’instruction en vacances assis sur un pliant
un paysage avec beaucoup d’herbe verte dedans
une vache
un taureau
deux belles amours trois grandes orgues un veau marengo
un soleil d’Austerlitz
un siphon d’eau de Seltz
un vin blanc citron
un Petit Poucet un grand pardon un calvaire de pierre une échelle de corde
deux sœurs latines trois dimensions douze apôtres mille et une nuits trente-deux positions six parties du monde cinq points cardinaux dix ans de bons et loyaux services sept péchés capitaux deux doigts de la main dix gouttes avant chaque repas trente jours de prison dont quinze de cellule cinq minutes d’entr’acte
et…
plusieurs ratons laveurs.

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Téléréalité et dérives… 20 mars, 2012

Classé dans : La Bibliothèque,La Boîte à  images — donjonetjardin @ 15:45

Alexis m’a parlé d’un film, qu’il vient de voir, racontant les affrontements de jeunes collégiens japonais dans le cadre d’un jeu (pour mater cette jeunesse irrespectueuse!). Le film passait très tard, mais il a regardé jusqu’au bout. D’après ses informations, j’ai fait quelques recherches, et, en fait, il parlait de Battle Royale, le film de Kinji Fukasaku sorti en 2000.

Ca m’a tout de suite fait penser au livre que j’ai lu la semaine dernière et dont le film va sortir sur les écrans demain : Hunger Games (film de Gary Ross, livre de Suzanne Collins, 2008).

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On y découvre l’histoire de Katniss Everdeen, une jeune adolescente de 16 ans, qui vit dans une Amérique post-apocalyptique, connue sous le nom de Panem. Un puissant gouvernement répressif, le Capitole, qui s’est formé après une période de troubles et de destruction, contrôle les treize districts qui forment le Panem. Après la rébellion du 13e district, qui sera complètement rasé, le Capitole crée un jeu télévisé appelé Hunger Games, qui consiste à choisir deux enfants entre 12 et 18 ans dans chacun des 12 districts (soit 24 participants) et de les faire se battre à mort dans une arène où il ne peut y avoir qu’un seul gagnant. Lors de la 74e édition, la jeune sœur de Katniss, Primrose est choisie pour participer aux Hunger Games. Mais Katniss se porte volontaire afin de la sauver.

Et en y réfléchissant bien, ça m’a rappelé Le Prix du danger avec Lanvin et Piccoli (Yves Boisset, 1983) :

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Sans oublier Running Man.

Tous ces films ont de nombreux point communs, le premier étant le sujet, (Tout est sacrifié sur l’autel de l’audimat… On est prêt à aller très loin pour que les gens regardent une émission et que ça rapporte donc de l’argent), le deuxième étant qu’ils sont tous des adaptations d’oeuvres-livres. Le premier ouvrage étant Le Prix du Danger (The Prize of Peril)  de Robert Sheckley, qui date de 1958… C’est ce qu’on appelle un roman d’anticipation (en fait, une nouvelle ici).

Les programmes de la télé étant ce qu’ils sont en ce moment, je ne peux m’empêcher de m’interroger : la télé est-elle un reflet de notre société ou est-elle une source d’inspiration?… Le poids de l’audimat et de son corollaire financier est si important que les producteurs seraient disposés à diffuser toute émission capable de flatter nos bas instincts, comme lors des combats de gladiateurs de l’antiquité. Les oeuvres que j’ai citées plus haut dénoncent cette puissance de la télévision sur la population qui a tant besoin de divertissement et d’évasion. Essayons de ne pas mériter ces programmes…

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« Invictus », William Ernest Henley 28 novembre, 2011

Classé dans : La Bibliothèque — donjonetjardin @ 18:56

« Out of the night that covers me,
Black as the Pit from pole to pole,
I thank whatever gods may be
For my unconquerable soul.

In the fell clutch of circumstance
I have not winced not cried aloud.
Under the bludgeonings of chance
My head is bloody, but unbowed.

Beyond this place of wrath and tears
Looms but the Horror of the shade,
And yet the menace of the years
Finds and shall find me unafraid.

It matters not how strait the gate,
How charged with punishments the scroll,
I am the master of my fate:
I am the captain of my soul. »

« Invictus », William Ernest Henley, 1888

Dans les ténèbres qui m’enserrent,
Noires comme un puits où l’on se noie,
Je rends grâce aux dieux quels qu’ils soient,
Pour mon âme invincible et fière,

Dans de cruelles circonstances,
Je n’ai ni gémi ni pleuré,
Meurtri par cette existence,
Je suis debout bien que blessé,

En ce lieu de colère et de pleurs,
Se profile l’ombre de la mort,
Et je ne sais ce que me réserve le sort,
Mais je suis et je resterai sans peur,

Aussi étroit soit le chemin,
Nombreux les châtiments infâmes,
Je suis le maître de mon destin,
Je suis le capitaine de mon âme.

Source : YouTube

Voici un poème qui a été très important pour Nelson Mandela pendant son incarcération. Voici un poème sur le respect de soi, un poème qui dit que nous ne sommes pas des victimes, que nous sommes des combattants, que nous dirigeons notre navire…

Voici le poème de tous les survivants.

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« Miracle », Danielle Steel 29 août, 2011

Classé dans : La Bibliothèque — donjonetjardin @ 14:01

Moi, je suis curieuse.

Je connais Danielle Steel, c’est l’auteur contemporain le plus lu et le plus populaire au monde. Elle est classée 2ème par Forbes au top des auteurs les mieux payés en 2011 (35 millions de dollars rien que pour elle). Je n’avais encore rien lu d’elle et j’ai donc voulu combler cette lacune.

Je me suis rendue dans mon centre culturel et j’ai commencé à compulser les 4èmes de couverture de cet auteur pour trouver une histoire qui pourrait m’intéresser. J’en ai consulté au moins 12 pour, finalement, me rabattre sur Miracle (un peu comme dans « miracle, j’en ai trouvé un qui semble moins mielleux! »), choix motivé par l’épaisseur de l’ouvrage (non, je n’avais pas d’a priori!).

Je l’ai achevé (ou bien c’est lui…) en quelques heures et j’ai encore le goût sucré en bouche.

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Voici ce qu’en dit l’éditeur :

 Veuf et solitaire, Quinn a décidé de faire le tour du monde. Une violente tempête le contraint toutefois à entreprendre la remise en état de sa villa de San Francisco. Il fait alors la connaissance de sa voisine et fait appel à un charpentier qui lui inspire une sympathie immédiate. Avec eux, Quinn redécouvre peu à peu la chaleur de l’amitié…

Je sais que Danielle Steel est la star des publications sentimentales, je ne savais pas que ça allait ressembler à ça. J’ai trouvé l’intrigue téléphonée, peu crédible (un homme rongé de remords parce qu’il n’a pas été à la hauteur avec son épouse, se tourne vers sa voisine, plus jeune, à la mort de sa femme…). Le style est, à mon avis, mauvais, avec une volonté de narrateur omniscient (on est au courant de tout ce que pensent les personnages) qui alourdit le récit : « Quinn n’avait rien éprouvé de tel depuis des années, et bien qu’il ne l’eût pas avoué à Maggie, il avait l’impression d’avoir retrouvé sa jeunesse avec elle. De son côté, elle vivait avec lui quelque chose qu’elle n’avait jamais connu auparavant. » (p111 édition Pocket).

Bref, je n’ai pas du tout aimé et le seul avantage que j’ai trouvé à cet ouvrage a été sa taille : 183 pages…

Si les ouvrages de cet auteur vous intéressent, je ne saurais trop vous conseiller de les feuilleter avant de vous en procurer un exemplaire… ou pas…

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La mort de Tabary is no good… 22 août, 2011

Classé dans : La Bibliothèque — donjonetjardin @ 9:25

Jean Tabary est mort.

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Le dessinateur de bandes dessinées né à Stockholm est connu pour les aventures de Corinne et Jeannot

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Source : Jean Tabary

… mais surtout celles d’Iznogoud, nées de  sa rencontre avec Goscinny.

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Source : Jean Tabary

Pour lire une histoire complète d’Iznogoud en 8 planches, cliquez ici: Scandale à Bagdad.

En cette époque où tant de vizirs voudraient être calife à la place du calife…

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« La Chair chaude des mots », Raymond Queneau 20 août, 2011

Classé dans : La Bibliothèque — donjonetjardin @ 13:27

 

La Chair Chaude des Mots 

Prends ces mots dans tes mains et sens leurs pieds agiles
Et sens leur coeur qui bat comme celui du chien
Caresse donc leur poil pour qu’ils restent tranquilles
Mets-les sur tes genoux pour qu’ils ne disent rien

Une niche de sons devenus inutiles
Abrite des rongeurs l’ordre académicien
Rustiques on les dit mais les mots sont fragiles
Et leur mort bien souvent de trop s’essouffler vient

Alors on les dispose en de grands cimetières
Que les esprits fripons nomment des dictionnaires
Et les penseurs chagrins des alphadécédets

Mais à quoi bon pleurer sur des faits si primaires
Si simples éloquents connus élémentaires
Prends ces mots dans tes mains et vois comme ils sont faits

Raymond Queneau

Extrait du recueil Le Chien à la mandoline, 1958

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