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« Supermarket Flowers », Ed Sheeran 26 novembre, 2018
Mes enfants sont trop jeunes pour chanter cette chanson.
Je veux qu’on continue à rigoler ensemble le plus longtemps possible.
Mes enfants sont trop jeunes pour chanter cette chanson.
Je veux qu’on continue à rigoler ensemble le plus longtemps possible.
Le cousin germain d’Alexis, Joël, nous a quittés. Ils ont grandi ensemble et il était ce qu’il avait de plus proche d’un frère.
C’est pour ça que ça ne m’a pas étonnée de l’entendre fredonner :
Vous qui passez par ce blog, ayez une jolie pensée pour cet homme très gentil que j’aimais beaucoup moi aussi.
Hier, avec Alexis, nous sommes allés accompagner une collègue du lycée qui mettait en terre son fils de 12 ans décédé d’une tumeur au cerveau.
C’était horrible et j’ai trouvé les parents d’un courage, d’une force et d’une foi incroyables.
Durant la célébration, nous avons écouté cette chanson d’Emmanuel Moire que j’ai découverte et trouvée très belle.
Et ce texte de Charles Péguy :
On envoie les enfants à l’école, dit Dieu.
(…)
On croit que les enfants ne savent rien.
Et que les parents et que les grandes personnes savent quelque chose.
Or je vous le dis, c’est le contraire.
(C’est toujours le contraire.)
Ce sont les parents, ce sont les grandes personnes qui ne savent rien.
Et ce sont les enfants qui savent
Tout.Des Saints innocents
Attention. Si vous êtes malheureusement confrontés à un enterrement, essayez de laisser quelqu’un à la maison durant la célébration car la dernière mode est le cambriolage durant les inhumations!
C’est une reprise de Swedish House Mafia. Une chanson qui parle d’amour et de perte.
« My father said,
« Don’t you worry, don’t you worry, child.
See heaven’s got a plan for you.
Don’t you worry, don’t you worry now. »"
Moi, j’aime beaucoup sa version.
Tellement de questions…
Parce que chaque fois qu’un enfant meurt, toutes les mamans du monde sont un peu en deuil, je pense très fort à ces pauvres parents belges qui pleurent leur petit.
Petit hommage à ceux qui partent trop vite, trop tôt, trop loin…
Mardi, c’était l’anniversaire du décès de mon père. Il y a 9 ans, cette année.
Ce même jour, un ami nous a quittés : Serge.
C’était un homme d’une très grande gentillesse, plein de tendresse et d’amour pour ceux qui l’entouraient.
Et puis, aussi, un excellent guitariste.
Nous, on est sûrs qu’il a pris l’escalier pour le Paradis…
Hier soir, j’ai regardé (comme souvent) le Grand Journal, et j’ai entendu Mélanie Laurent chanter. C’était « Circus »
Vous imaginez bien que cette chanson m’a touchée, et ce, à plusieurs titres. D’abord à cause du sujet abordé : la maladie, la perte… Mais aussi parce qu’elle m’a renvoyée à Lamartine (et oui, amis élèves, ça s’écrit en un seul mot, rien à voir avec La Martine qui amène les vaches au pré! Enfin, bon, je m’égare!) et à son « Lac » des Méditations Poétiques (1820) :
« Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges
Jeter l’ancre un seul jour ?
Ô lac ! l’année à peine a fini sa carrière,
Et près des flots chéris qu’elle devait revoir,
Regarde ! je viens seul m’asseoir sur cette pierre
Où tu la vis s’asseoir !
Tu mugissais ainsi sous ces roches profondes,
Ainsi tu te brisais sur leurs flancs déchirés,
Ainsi le vent jetait l’écume de tes ondes
Sur ses pieds adorés.
Un soir, t’en souvient-il ? nous voguions en silence ;
On n’entendait au loin, sur l’onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.
Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m’est chère
Laissa tomber ces mots :
« Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
« Assez de malheureux ici-bas vous implorent,
Coulez, coulez pour eux ;
Prenez avec leurs jours les soins qui les dévorent ;
Oubliez les heureux.
« Mais je demande en vain quelques moments encore,
Le temps m’échappe et fuit ;
Je dis à cette nuit : Sois plus lente ; et l’aurore
Va dissiper la nuit.
« Aimons donc, aimons donc ! de l’heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons !
L’homme n’a point de port, le temps n’a point de rive ;
Il coule, et nous passons ! »
Temps jaloux, se peut-il que ces moments d’ivresse,
Où l’amour à longs flots nous verse le bonheur,
S’envolent loin de nous de la même vitesse
Que les jours de malheur ?
Eh quoi ! n’en pourrons-nous fixer au moins la trace ?
Quoi ! passés pour jamais ! quoi ! tout entiers perdus !
Ce temps qui les donna, ce temps qui les efface,
Ne nous les rendra plus !
Éternité, néant, passé, sombres abîmes,
Que faites-vous des jours que vous engloutissez ?
Parlez : nous rendrez-vous ces extases sublimes
Que vous nous ravissez ?
Ô lac ! rochers muets ! grottes ! forêt obscure !
Vous, que le temps épargne ou qu’il peut rajeunir,
Gardez de cette nuit, gardez, belle nature,
Au moins le souvenir !
Qu’il soit dans ton repos, qu’il soit dans tes orages,
Beau lac, et dans l’aspect de tes riants coteaux,
Et dans ces noirs sapins, et dans ces rocs sauvages
Qui pendent sur tes eaux.
Qu’il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe,
Dans les bruits de tes bords par tes bords répétés,
Dans l’astre au front d’argent qui blanchit ta surface
De ses molles clartés.
Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire,
Que les parfums légers de ton air embaumé,
Que tout ce qu’on entend, l’on voit ou l’on respire,
Tout dise : Ils ont aimé ! »
…Enfin, Mélanie Laurent m’a touchée par sa sensibilité et son choix de chanson pour cette heure de grosse diffusion. J’espère qu’elle vivra avec zénitude son rôle de maîtresse de cérémonie du Festival de Cannes 2011 (du 11 au 22 mai).
Espérance, Elégance, Révérence…
Aujourd’hui, c’est l’anniversaire de ma grand-mère Jaja.