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Orange… 12 novembre, 2016
… is the new black…
Source : imgflip
… is the new black…
Source : imgflip
Voici une parodie que j’ai découverte dans Quotidien.
Les 100 premiers jours possibles de Trump. Je préfère en rire, ça me soulage. « Anything is possible… or whatever… »
Alors qu’on est à quelques heures du verdict des élections américaines, voici, une petite visite de la Maison Blanche en 3D. Prenez courage, il faut passer la pub.
Source : LCI
Ça ne doit pas être facile de vivre dans une sorte de musée… surtout pour les jeunes qui y grandissent…
Un article clin d’oeil pour nos amis Joanna, Pierre, Hélène et Didier!
Il me tarde les photos!
Quand nous sommes allés à Los Angeles, nous nous sommes rendus sur le Walk of Fame de Hollywood Blvd (c’est même là que notre progression a été stoppée devant le Chinese Theatre à cause de la première du nouveau Total Recall).
Nous avons pu contempler les étoiles de beaucoup de stars comme Grace Kelly, Laurence Olivier, ou Peggy Lee…
Peggy Lee que l’on connaît pour sa chanson « Fever » :
Vous pouvez en voir une autre interprétation en cliquant ici : « Fever » au Muppet Show«
On a aussi vu celle de Shakira, mais, bizarrement, les plus récentes me font moins rêver.
Toute l’industrie du spectacle est représentée :
A voir aussi sur ce boulevard, « Les quatre Dames » . Son nom officiel est : Hollywood La Brea Gateway.
C’est une statue créée par Catherine Hardwicke (la réalisatrice de Twilight et du Chaperon Rouge) en 1993. Elle a voulu rendre hommage à l’aspect multi-ethnique des femmes de Hollywood : on peut y reconnaître Mae West, Dorothy Dandridge, Anna Mae Wong et Dolores Del Rio qui soutiennent la structure.
A ne pas rater non plus, le premier building de bureaux rond : le Capitol Records Building.
Sa forme rappelle une pile de disques, et l’antenne qui la domine épelle le mot « hollywood » en morse, et ce, depuis l’ouverture du bâtiment en 1956.
Ça, c’est ce qu’il « faut » voir. Après, il y a ce qu’on nous impose de voir. Ce qui m’a le plus « agressée » à Hollywood et Los Angeles en général (attention pas à Bel Air ou Beverly Hills, m’enfin!), c’est la surabondance de panneaux publicitaires. Ça dévore tout ce qu’on regarde:
Un peu comme si on pouvait tout remplacer par : « I want you to buy! »
Nous y avons passé une nuit, et, de tout notre séjour aux USA, c’est le seul coin où on a autant entendu de voitures de police… C’est sûrement l’endroit au monde où il y a le plus de personnes au rêve brisé.
Tout ça, bien sûr, surplombé par les lettres, le Hollywood Sign :
Et franchement même sans le vouloir, ça fait quelque chose…
On connaissait déjà la Mer Méditerranée, l’Océan Atlantique, la Mer du Nord. Maintenant, nous pouvons dire que nous nous sommes baignés dans l’Océan Pacifique. Enfin, surtout les garçons!
C’est vraiment un farceur! On s’en est rendu compte quand on a fait la côte entre San Francisco et Los Angeles, et notamment à Big Sur : quand on s’approche de l’eau, il y a tellement de brume qu’on ne voit rien…
… Et quand on monte, on est au-dessus de la mer de vapeur d’eau, et… on ne voit rien non plus!
Une chance, une éclaircie en début d’après-midi :
Un peu plus loin, une vue plus « classique » du Pacifique:
Bien sûr, nous avons fait une halte à Malibu, mais les vagues étaient un peu décevantes:
Le maître nageur sur la plage de Santa Monica était bien plus intéressant:
Pour ceux à qui ça pourrait rappeler des souvenirs, le générique d’Alerte à Malibu (Baywatch):
Ça m’étonnerait beaucoup que le maillot échancré jusqu’au nombril soit une tenue règlementaire… De toutes façons, on s’en fiche, nous, c’était un garçon!
C’est fou ce qu’on croise sur les routes des Etats Unis. Des camions pas comme chez nous :
des automobiles
et de camping-cars de chasseurs de primes (= Bounty Hunter ; mais, en fait, dans le cas présent, il s’agit juste du nom d’un modèle) :
Peut-être était-ce Stephanie Plum?
Dans le film Recherche bad boys désespérément (One for the Money), cette jeune femme travaillait pour Macy’s (un centre commercial équivalant les Galeries Lafayette ou le Printemps).
Elle a été remerciée et se fait embaucher dans l’agence de recouvrement de caution judiciaire de son cousin Vinnie. Elle y fait la connaissance de Connie, la secrétaire italienne, elle part à la recherche de Morelli, le policier qu’elle a connu dans sa jeunesse, elle est formée par Ranger, le chasseur de primes hors compétition, et elle rencontre Lula, la prostituée toujours affamée.
J’adore toute la série. C’est par elle que j’ai découvert Janet Evanovich.
Elle sortira le 19ème tome des Stephanie Plum en novembre. Seul obstacle : ils n’ont été traduits que jusqu’au 9ème, et parmi ceux-là, certains ne sont plus édités… mais on est tellement pris par l’histoire et les personnages, qu’on se lance dans l’aventure de l’anglais savoureux de Janet. C’est facile de les classer, ils comportent tous un numéro : One for the Money, Fearless Fourteen…
Elle a écrit les « Between the numbers » dans lesquels nous faisons la connaissance de Diesel, lui aussi chasseur de primes, mais d’un autre genre, qui a dorénavant sa série aussi, les Wicked.
Vous pouvez aussi lire les aventures d’Alex Barnaby et Sam Hooker (le champion automobile de circuit NASCAR) dont le 3ème tome est un roman graphique (une BD quoi).
Si vous êtes plus « histoire d’amour », vous pouvez vous tourner vers ses ouvrages écrits en collaboration, et ses oeuvres de jeunesse qui ont été rééditées. Comme elle le dit si bien :
“Romance novels are birthday cake and life is often peanut butter and jelly. I think everyone should have lots of delicious romance novels lying around for those times when the peanut butter of life gets stuck to the roof of your mouth.” JE, 1988
« Les romans d’amour sont un gâteau d’anniversaire et la vie est souvent beurre de cacahuètes et confiture. Je pense que tout le monde devrait être entouré de tas de délicieux romans d’amour pour ces moments où le beurre de cacahuètes de la vie reste collé au palais. »
Si vous demandez à Alexis ce qu’il a le plus aimé dans notre voyage aux USA, il vous répondra : « Zorro »… Ça vous semble mystérieux? En fait, la réponse à cette énigme est toute simple. Nous avons visité 2 missions : San Luis Obispo
et Santa Ynez (1804)
Ces missions ont fait revivre à Alexis son rêve de Zorro :
Les deux missions se trouvent sur El Camino Real, la route historique marquée par les cloches :
Santa Ynez est, plus précisément, à côté de la Réserve Chumash.
Dans l’église de Santa Ynez, un mélange des genres :
Sur un des tableaux en l’honneur de la Vierge, un portrait de Saint Luc, patron des artistes que je publie sciemment aujourd’hui, en l’honneur de mon père dont c’est l’anniversaire et des autres membres de ma famille.
Je les embrasse fort, où qu’ils soient.
J’avais quelques a priori quant au vin californien, me disant que le vin était lié à une culture ancienne, devait être élevé sur un terroir depuis toujours destiné à cet effet, et devait accompagner de la vraie nourriture (ce qui me semblait incompatible avec des hamburgers). Du coup, j’étais curieuse de découvrir cette production.
D’abord, j’imaginais qu’il n’y avait des vignes qu’à Napa, au nord de San Francisco. Faux, on a en vu partout en Californie.
Ensuite, je pensais que c’était de la piquette. Faux, même s’ils mettent parfois plus l’accent sur le décor de la bouteille, le contenu est très bien aussi (avec modération, bien sûr!).
Enfin, je pensais ne découvrir aucun cépage. Faux, j’ai découvert le zinfandel et le Petite Syrah qui a disparu en France à cause du phylloxéra.
Ce qui ne m’a pas étonnée : le vin, et surtout Napa, est un produit marketing qu’on associe à pas mal de mets pour leur donner une couleur locale, comme dans le pesto!
Vous pouvez consommer le pesto sans modération! cela dit, je le trouve moins bon que celui qu’on trouve ici…
Mes premières images de San Francisco remontent à ma toute petite enfance et sont immédiatement associées à la chanson : « Que sera sera ».
Vous aussi, vous avez vu des épisodes du Doris Day Show?
Je me souvenais encore de la tenue en plastique de Doris Day en cherchant les images!