Le poids du savoir… 20 mars, 2018
Source : Petit Précis de Grumeautique
Ce matin, on a pesé le cartable de Robin : 13kg… ça fait environ 9 bouteilles d’eau à 1,5l sur les épaules.
Heureusement que présenté par Nathalie Jomard, ça passe mieux!
Source : Petit Précis de Grumeautique
Ce matin, on a pesé le cartable de Robin : 13kg… ça fait environ 9 bouteilles d’eau à 1,5l sur les épaules.
Heureusement que présenté par Nathalie Jomard, ça passe mieux!
Jeudi, après être allée à la gym et avoir récupéré Robin, je me suis fait vacciner contre la grippe. Autant dire que, vendredi, quand j’ai dû changer mon site d’injection, j’étais déjà dans un sale état : douleur au bras du vaccin, douleur au ventre du site, douleur aux cuisses et aux fesses, merci la gym! Autant dire que je n’avais qu’une envie, c’était me recroqueviller et attendre que ça passe.
Dommage, c’était le jour de la remise des diplômes du brevet (appelé aujourd’hui : DNB et, à mon époque, BEPC). Alors, c’est avec beaucoup de fierté que je me suis tendrement collée aux autres parents dans le réfectoire du collège pour voir mon Grand se régaler de retrouver ses copains qui, pour certains, ne sont pas dans le même lycée que lui.
Le lundi, j’avais Robin à la maison pour cause de grippe intestinale et, dès le lendemain, son frère nous a rejoints avec une pharyngite…
J’en suis au jour 6 et, quand j’entends le prof de gym me parler d’endurance, je lui dis : « même pas peur! »
Mercredi, lors de l’échographie cardiaque à l’hôpital, la cardiologue (qui n’est pas le docteur que je vois habituellement car, après plus d’une heure d’attente, pour vider la salle, les médecins prenaient les patients sans attribution particulière. ..) m’a demandé depuis combien de temps j’étais malade. Je lui ai répondu 11 ans. Elle a écarquillé les yeux et m’a dit :
« Vous êtes une survivante! »
Aujourd’hui, alors que c’est mon anniversaire, je le pense plus que jamais…
Je viens de voir Nos Etoiles Contraires (The Fault in our Stars), et, bien sûr, j’ai pleuré beaucoup. D’abord parce que l’histoire est triste. Et puis surtout parce que je me suis beaucoup retrouvée dans ce que vit Hazel. Le fait de ne pas vouloir s’attacher par peur d’arracher quelque chose en partant.
(spoiler) D’autre part, concrètement dans ses difficultés respiratoires. La scène dans la maison d’Anne Frank avec tous ces escaliers m’a rappelé des tas d’occurrences où je profite à peine du lieu, arrivée à destination, tant l’ascension me coûte. …
Et puis, il y a le fait qu’elle soit, apparemment, plus malade qu’Augustus au début du film, mais que ce soit lui qui meure à la fin. C’est quelque chose que je ressens souvent. Ça a commencé quand j’ai annoncé que j’étais malade autour de moi et que j’ai vu la compassion (parfois la pitié) dans le regard des gens qui m’entourent. Puis, le temps a passé, et les 3 ans qu’on me donnait se sont étirés et j’en suis presque arrivée à m’excuser d’être encore là quand d’autres disparaissent en quelques mois, comme mon amie Céline. En tous cas, c’est ce que je ressens. Malgré tout, je m’accroche.
Il y a une scène qui m’a énormément touchée, c’est celle qui suit l’annonce de la mort d’Augustus, quand Hazel parle de compter la douleur jusqu’à 10.
Ça me renvoie au test de marche de 6mn à la fin duquel je suis dans une nausée totale, où je voudrais me rouler en boule sur le sol et où il faut que je réponde à un questionnaire sur mon souffle… je note toujours ma douleur sur 5 parce que je suis mal à l’aise de donner 10 à ma douleur, j’ai l’impression que j’en fais trop. Je mets rarement 5 de toutes façons, pour me laisser une marge de progression…
La semaine prochaine, j’ai rendez vous chez cardiologue et pneumo… et je vais refaire mon test de marche, en espérant que le peu de ping pong que j’ai fait pendant les vacances m’aura un peu aidée. ..
Aujourd’hui, j’en suis au jour 4… je rembobine. Mardi, l’emploi du temps des garçons était un peu chamboulé. Du coup, j’ai dû faire 4 allers retours en 3h. Mon site d’injection a pâti. Ça, associé aux douches et à la crème hydratante, le sparadrap n’a pas résisté. Durant le cours de gym de jeudi aprem, le sparadrap s’est complètement décollé et la canule est sortie du site.
Source: fam.gillard
J’ai remis la canule dans le trou du site. J’ai voulu continuer le cours, mais ça ne tenait pas assez. Je suis rentrée pour mettre des strips, je suis allée chercher Robin au collège, puis je me suis repiquée. Résultat, j’ai changé de site alors que je n’avais pas mal et, en plus j’ai les douleurs du cours de gym, puisque j’ai raté les étirements de fin de cours… la lose….
Mon grand garçon, Arthur, mesure 1.80m pour 65kg et chausse du 43. Dès qu’il y a du vent, j’ai l’impression qu’il va plier comme un roseau!
Et bien, hier, il est plutôt tombé comme un chêne, pendant le cours d’E.P.S. quand son pied a roulé sur un ballon de foot mal gonflé. (j’ai toujours dit que ce sport était dangereux!)
Résultat, il est immobilisé jusqu’à vendredi, sachant que dimanche, il y a son show de batterie…
Entre temps, il y aura radios et kiné… Ça tombe bien, Alexis part 3 jours pour faire passer les oraux à Périgueux…
Ce soir, Robin monte sur les planches… Je pense fort à lui aussi!!!
Bref, on ne s’ennuie pas!
Jeudi, la semaine dernière, j’avais tellement mal à mon site que j’ai raté la gym pour rester toute recroquevillée à la maison… Bon, jusqu’à l’arrivée des petits, parce que là, il a fallu aller chez le docteur pour Robin. Alexis devait s’y coller, mais… une abeille est passée par là, un coup de vent et pshouf, oublié, alors, c’est moi qui y suis allée.
Le soir, il (Alexis) est sorti pour le volley comme une fois par semaine quand il n’est pas blessé (pendant le stage des vacances, il a réussi à se taper le majeur de la main droite avec son propre pied, en sautant). Il est rentré beaucoup plus tôt que d’habitude ; la preuve, j’étais encore devant les Pingouins de Madagascar (j’ai beaucoup rigolé). Il boitait (moins drôle). Le lendemain, je l’ai emmené chez le docteur : contracture du mollet. C’est sans gravité mais très douloureux. Il est retourné au lycée la semaine suivante avec ma jolie canne achetée en Ecosse. Elle est réglable, mais surtout, elle est à fleurs…
Les élèves l’ont un peu charrié en l’appelant Dr House.
Le jeudi suivant (donc, il y a juste quelques jours), je suis allée à la gym, tout allait bien. J’attendais le vendredi avec impatience. C’était le seul jour de la semaine où rien n’était prévu (parce que mercredi, Alexis est allé au lycée même l’après midi pour présenter l’établissement et parler d’orientation et j’ai fait 6 trajets pour trimbaler mes deux jeunes à leurs diverses activités). Dans la nuit de jeudi, j’entends du bruit : c’était Robin qui était malade. Bon ben, il n’ira pas à l’école vendredi, je le note. Je me charge donc d’accompagner Arthur au collège puisque’il ne commence qu’à 9h. Je prendrai mon diurétique en revenant. Je dépose Arthur devant le collège, je rentre, je prends le traitement, m’occupe de Robin et, soudain le téléphone… Arthur s’est bloqué l’épaule en soulevant son sac à dos en entrant dans sa salle pour le premier cours… Je mets ma fatigue (parce que moi, je ne me suis pas rendormie après 3h…) dans la voiture et je serre les fesses jusqu’au collège because pipi…
Une fois à la maison, je badigeonne la zone douloureuse de pommade qui pue et j’appelle le docteur pour prendre rendez vous. Ok pour la fin de matinée. Quelques minutes plus tard, Arthur, son odeur de camphre et mon envie de pipi partent en voiture pour la consultation (j’ai demandé au médecin si au bout de 3 rendez vous rapprochés j’aurais droit à une pizza gratuite…) et la pharmacie qui a suivi. La pharmacienne m’a demandé comment j’allais depuis la semaine dernière. Je lui ai rappelé que moi, ça allait super, mais que la semaine dernière, c’était pour mon homme que j’étais venue. Aujourd’hui pour mon fils le grand. Le petit, je l’avais déjà bourré de Carbolevure. Au retour, appel à la gym du petit : « Non, il ne pourra pas venir samedi ». Appel au prof de batterie du grand : « Non, il ne pourra pas déambuler avec la troupe avec son sabar sur l’épaule samedi »…
Bref, dans la famille, la costaude, c’est moi…
Les dessous chics
C’est ne rien dévoiler du tout
se dire que lorsqu’on est à bout
c’est tabou
les dessous chics
c’est une jarretelle qui claque
dans la tête comme une paire de claques
les dessous chics
ce sont des contrats résiliés
qui comme des bas résillés
ont filé
les dessous chics
c’est la pudeur des sentiments
maquillés outrageusement
rouge sang
les dessous chics
c’est se garder au fond de soi
fragile comme un bas de soie
(…)
Serge Gainsbourg
… de parler de Marseille dans sa réalité et pas dans sa caricature ou le fantasme des élus qui gangrènent cette ville sublime et tels de mauvaises femmes de ménage, cachent la poussière sous les tapis!
25 ans à vivre entre la Gare St Charles et le Bd National… Je confirme, les habitants du 3ème vivent mal dans leur ville.
Marseille, Marseille, on t’aime!
Arthur : Maman, c’est super, c’est cette année que tu vas pouvoir avoir le traitement par comprimés à la place de la pompe, non?
Moi : Non, mon fils, je n’y aurai pas droit…
Alors, la première chose que je nous souhaite pour cette année qui débute, c’est de ne pas avoir de faux espoirs, d’avoir du courage, une meilleure santé, et de l’humour pour pouvoir faire face quand les souhaits qui précèdent défaillent!
Très bonne année 2016 à tous!